Fév 26 2014
Ouvrir les données spid sous forme d’API
Ouvrir les données spid aux clubs et aux développeurs
La fédération est dépositaire d’un grand nombre de données concernant les licenciés de tennis de table. Ces données sont saisies par les clubs, les comités et les ligues, parfois par les juges-arbitres. Elles concernent des informations sur les licenciés, des résultats de rencontres, de championnats par équipes. Bref, tout ce qui permet de gérer l’activité compétitive ou non de la fédération.
Aujourd’hui, une partie de ces données sont en accès public : il est possible de consulter Le classement d’un joueur sur le site fédéral… Mais on ne peut officiellement pas s’en servir en dehors du site fftt.com .
Hors, beaucoup de développeurs souhaiteraient avoir accès à ces données sous forme d’API pour permettre, par exemple, à un site de club d’avoir sa listes de membres mise jour automatiquement. Même si c’est possible aujourd’hui en analysant les codes HTML du site fédéral, ou en “écoutant” les échanges que fait un téléphone portable via Smartping, nous ne sommes pas à l’abris de voir ces accès compromis ou interdit par la FFTT.
L’idée est donc de demander à la fédération d’avoir un accès aux données spid sous forme d’API pour permettre aux sites web des clubs et des comités de faire des mises à jours automatiques… Liste de joueurs, évolution des classements, résultats des équipes ect….
Nico Angenon
Avr 27, 2014 @ 20:02:22
Il semblerait que la FFTT ai recommencé à mettre en place des blocages pour les sites qui exploitaient les données du site fédéral, ou via les accès hérités de l’étude de smartping… C’est de bonne guerre car ces accès ne sont à la base pas autorisés…Il est donc normal que certaine mises à jours provoques des coupures d’accès…
Mais bon, à l’aire de l’open-data, la FFTT montre bien qu’elle n’a toujours pas compris que des bonnes volontés sont là pour faire parler du ping et rendre des services accessibles à tous. Le sujet n’est pas de savoir si ces données doivent être accessibles ou non : elles le sont de toute manière en individuel. Le soucis est de permettre aux développeurs d’avoir un accès à ces données et d’en fiixer les règles du jeux :
Si le soucis vient de la crainte d’une saturation des serveurs SPID, des solutions existent : duplication de bases, exports personnalisables pour les clubs, anonymisations pour éviter la constitution de fichier marketing (on n’exporte pas les emails, les adresses, les téléphones, ect…), API gratuite ou payante, utilisation de clés / Password, limitations, tout devrait pouvoir s’autofinancer si la FFTT avait simplement la volonté de ne plus brider son propre développement.
Le développement comprend 2 phases complémentaires :
– le développement externe qui a pour but d’amener de nouvelles personnes a se licencier.
– le développement interne qui a pour but d’améliorer la formation, le niveau et l’expérience de tous nos licenciés.
Dans le cadre du développement interne, il est évident que de laisser des développeurs mettre a disposition des licenciés ou des clubs des outils que la FFTT n’est pas en mesure d’offrir serait tout bénéfice pour eux : c’est le principe du crowdsourcing. Il suffirait simplement d’en fixer les règles.
Le soucis est simple : il n’y a pas de volonté politique d’ouvrir ces données qui sont pourtant pour une grande partie mise a disposition par les clubs eux mêmes… Par méconnaissance, par désintérêt, ou tout autres causes, en attendant, les faits sont la…
Olivier Ligny
Avr 28, 2014 @ 13:09:29
Bonjour,
Je plussoie tout à fait ce que tu dis dans ton article et je ne pense pas être le seul.
A ma connaissance, les problèmes ont commencé en octobre 2011 avec moi et mon application mobile “Tennis de table”. C’était une première, la FFTT n’avait pas encore commencé le développement de sa propre application, et seuls quelques petits sites de clubs utilisaient/extrayaient les informations de la base de données de la fédé, mais à très petite échelle et donc c’était toléré par la fédé.
Le lancement de mon appli n’ayant pas été très discret (affichage en une de tennis-de-table.com et tennis2table.com), les pontes de la fédé se sont offusqués et ont crié au scandale, les accès ont été coupés, et l’appli n’aura vécu qu’une vie courte (une semaine) mais pleine d’émotions … Je précise que l’appli était payante mais que les fonds récoltés m’ont à peine permis de rentrer dans mes frais.
Les bridages du service informatique de la fédé vis à vis de l’appli ont aussitôt impacté les autres sites des clubs, qui ont du s’adapter. Depuis cette époque d’autres applis/sites ont commencé à sortir petit à petit (PingPocket…) et c’est visiblement le jeu du chat et de la souris puisque je vois régulièrement des boulettes (pardon, mises à jour) faites sur le site de la fédé dans l’optique de changer le code HTML des pages afin d’en gêner l’exploitation.
A mon humble avis, le problème est principalement du à la moyenne d’âge et à l’état d’esprit des personnes aux manettes à la fédération, qui ne sont pas encore rentrés dans l’ère du numérique et, pour tout dire, n’ont pas forcément comme objectif premier et constant de servir l’intérêt des joueurs/licenciés.
Petite remarque pour finir : ayant consulté un avocat à l’époque, j’ai appris que la mention “Sauf opposition de sa part, les informations fournies par le licencié font l’objet d’un fichier informatique susceptible d’être communiqué par la FFTT à des fins commerciales ou associatives” figurant sur le bordereau de renouvellement de licence signé par tous les pongistes de france chaque année, est en réalité trop floue et insuffisante sur le plan légal pour permettre la constitution et surtout la diffusion d’une base de données par la fédération. En clair, la fédé est hors la loi lorsqu’elle publie en libre accès sur son site des informations nominatives sur les 200000 licenciés français, ou lorsqu’elle donne accès à ces infos via sa nouvelle appli SmartPing ou SPID.
Olivier Ligny
(membre du CD49)
Florian Truchot
Sep 26, 2015 @ 10:20:38
Bonjour les gars,
Pensez-vous que regrouper une communauté de développeurs directement impliqué dans le ping permettrait de devancer les outils de la Fédé ?
J’ai très envie de participer à un projet collaboratif pour développer des outils visant à faire économiser du temps aux bénévoles dans les clubs.
Florian Truchot.
(Membre du Comité de l’Ain de Tennis de Table)