About Nico Angenon

https://www.facebook.com/angenon

Licencié de tennis de table depuis mes 7 ans, je suis élu du comité 37 et de la ligue du Centre de tennis de table. Toujours soucieux de faire avancer les choses, je suis à la recherche constante de pistes d'améliorations...

Posts by Nico Angenon:

Les vétérans en questions

De retour des championnat de France vétérans, je laissais divaguer mon esprit torturé par les 31 tirages au sort réalisés sur un Week-end et me prenais à imaginer ce que sera l’avenir de cette compétition.

En effet, de nouvelles catégories sont apparues récemment  pour nos aînés : il s’agit des catégories V5 Messieurs et Doubles V5 Messieurs  qui regroupent aujourd’hui les plus de 80 ans. Ces catégories ont été mises en place parce que les catégories V4 qui regroupaient avant tous les plus de 70 ans commençaient à voir le nombre des plus de 80 ans croître et qu’il devenait justifié de créer une catégorie complémentaire.

Va-t-on s’arrêter là ?

Rien n’est moins sûr : l’espérance Espérance_de_vie_à_la_naissance,_France_1946-2011de vie en France augmente de manière continue depuis plusieurs  dizaines d’années et atteint aujourd’hui plus de 85 ans pour les femmes et 78 ans pour les hommes. Statistiquement et suivant l’INSEE, elle augmenterait encore aujourd’hui de 5 heures par jour.

Les progrès techniques qui contribuent à ce phénomène sont constants et il semblerait que  nous soyons à la veille d’une rupture technologique majeure : Certains prévisionnistes annoncent un allongement considérable de la durée de la vie avec une qualité acceptable. Les adeptes du transhumanisme annoncent que les techniques de régénération tissulaire permettront bientôt de vivre plusieurs centaines d’années et Laurent Alexandre  (médecin, fondateur de Doctissimo) annonce que le premier Être humain qui vivra plus de 1 000 ans est déjà né.

Est-ce vraiment de la science fiction ? Pas si on regarde les sommes colossales investies par des géants du monde numérique actuel tel que Google, qui a lancé en octobre 2014 le programme de recherche calico visant simplement à atteindre l’immortalité.

Ce qui est déjà le cauchemar des démographes et des écologistes aujourd’hui, car tout allongement de la durée de la vie n’est pas sans conséquence sur nos modes de vie, sera-t-il le cauchemar des juges arbitres des futurs Championnats de France vétérans? Aura-t-on 80 catégories (contre 22 aujourd’hui), ou verra-t-on fleurir un tableau des + de 150 Ans avec 50 participants? Le problème se posera certainement d’ici quelques olympiades.

Faut-il beaucoup de clubs pour couvrir un territoire ?

Le nombre de licenciés est il directement lié au nombre de clubs sur un territoire ?

On a longtemps cru que pour étendre le ping dans la population, il fallait forcément augmenter le nombre de clubs.L’équation semble simple, plus il y a de clubs, plus il y a de licenciés, et ainsi, le territoire qui a le plus grand nombre de clubs pour 10 000 habitants devrait forcément avoir le plus grand nombre de licenciés dans la même proportion de population.

Je me suis donc amusé à compiler quelques données pour essayer de vérifier l’hypothèse. Disposant des chiffres des clubs et des licences sur la région centre, je me suis demandé si je pouvais sortir quelque chose d’exploitable. J’ai trouvé les données sur le recensement de 2009, pris le nombre de licences et de clubs au 23 Janvier 2015 à 12h30 (il faut être précis dans la vie) et je me suis dit qu’une visualisation en géostatistique serait idéale. Voici donc 3 cartes que je trouve assez parlantes pour vous les exposer.

Tout d’abord, commençons par regarder le nombre de clubs pour 10 000 habitants en ligue du centre (ségrégation par département).

club_pour_10000H

Si on se réfère à notre dogme, le département du Loir et Cher (41) devrait avoir un taux de pénétration pongiste supérieur aux autres départements puisque c’est le territoire où il y a le plus grand nombre de clubs par unité de population. Regardons  ce qu’il en est, en étudiant la deuxième carte (ségrégation par département):

Licences_pour_10000H

Avec surprise, nous constatons que le taux de pénétration pongiste est plus important dans l’Indre et Loire (37). Avec moins de clubs par unité de population, le département arrive à avoir un taux de pénétration sensiblement plus important.  De même le Cher (18) qui se défend bien en nombre de clubs a le plus faible taux de pénétration pongiste de la ligue. Tout ceci s’explique assez simplement par  notre 3ième carte (toujours en ségrégation par département):

Licences par clubs

Les clubs d’Indre et Loire optimisent beaucoup mieux leur nombre de licenciés par club… Le Cher, avec 29 licenciés par club en moyenne, plombe complètement les efforts réalisés dans le maillage de son territoire.

Pour augmenter le nombre de pongistes sur nos territoires, l’important n’est pas forcement d’avoir plus de clubs, mais d’utiliser au mieux les infrastructures existantes. C’est une question d’optimisation des moyens et il sera important dans l’avenir de tenir compte de ces données.

La politique de développement en Tennis de Table.

La FFactualite2[11757]TT a fait du développement une priorité sur le papier depuis 2012 : il faut augmenter notre nombre de licenciés de manière importante. Il est cependant navrant de constater que depuis la mise en place d’une volonté politique affichée en matière de développement, le nombre de licenciés en France a baissé ! Nous étions en juin 2012 192 172, nous sommes maintenant 190 039 en Juin 2014… (statistiques FFTT ). On ne peut pas dire que c’est uniquement de la faute de l’équipe actuelle, certaines actions prennent du temps à se mettre en place, et la création des licences événementielles permettra certainement un traitement cosmétique de ces chiffres.

Un constat d’échec…

Qui qu’il en soit, il ne faut pas se voiler la face et analyser les chiffres de manière froide : toutes les augmentations que nous avons connues depuis l’an 2000 ne sont qu’un constat d’échec flagrant des politiques de développement mises en oeuvre au niveau du tennis de table.

Les chiffres comparés de l’INSEE et de la FFTT sont éloquent  : Les chiffres du nombre de licenciés à la FFTT sont passés de 180 386 licenciés en 2000/2001 à 190 039 licenciés en 2013/2014, en augmentation de 5,37%.  Si on prend les chiffres bruts, l’augmentation du nombre de licenciés est plutôt flatteuse bien qu’en baisse cette dernière année: On est encore loin des 200 000 licenciés, mais la tendance semble bonne.

Cependant, si on les compare avec la croissance de la population française, les chiffres sont nettement moins flatteurs.  Il y avait en France, en l’an 2000 60 508 000 habitants environ ; nous sommes en 2014, 65 821 000 habitants (chiffres provisoires donnés par l’INSEE). Soit une augmentation totale de la population estimée de 8,81% .

En gros, on ne profite même pas de la croissance naturelle organique de la population française pour augmenter notre nombre de licenciés dans la même proportion.

Le constat est même pire que cela

imagesEn effet, nous avons élargi depuis l’an 2000 notre base de recrutement : Nous avons commencé à travailler sur de nouveaux publics, comme les 4/7 ans avec le baby ping, ou les féminines avec le fit ping tonic. Si on excluait les très jeunes des statistiques de population de l’an 2000 puisque l’on ne s’adressait pas à eux en ces temps là, le constat serait encore plus défavorable.

Les clubs doivent faire leur révolution culturelle

Nous avons fait le plein de nos adhérents aficionados, et même le nombre d’aficionados s’érode. L’offre du marché du sport et de la culture explose, il existe aujourd’hui une offre pléthorique quel que soit l’endroit où on habite et les clubs de ping sont en concurrence avec de multiples activités. Une personne choisira le ping pour le plaisir qu’elle y trouve, pour la réalisation de soi que lui procure la pratique et l’atteinte de ses objectifs (les siens, pas ceux du club, pas ceux des comités, des ligues ou de la fédération). Certaines personnes voudront progresser, atteindre leur meilleur niveau ou leur meilleur classement : ce sont les licenciés traditionnels d’aujourd’hui. D’autres voudront faire du cardio sans courir sur un tapis ou tirer sur une corde : Oui, on peut faire du cardio en tennis de table… D’autres encore voudront maigrir : oui, il est possible de maigrir en faisant du ping… Il nous faut réfléchir à ce que demandent les adhérents, à comment les fidéliser et leur proposer un suivi personnalisé, qui leur permettra d’avancer dans leur envie de ping…

imgresCertains diront que ces activités ne les intéressent pas et qu’ils souhaitent continuer sur un modèle purement de performance, quitte à diminuer le nombre de licenciés, mais il faut que ces clubs aient conscience d’une chose : nous ne sommes pas à l’abri de remises en cause de choses qui nous semblent acquises. Une mairie qui voit de plus en plus d’associations demander des créneaux dans ses salles arbitrera demain entre le club de ping de 20 licenciés qui utilise 10 tables le vendredi soir et l’association d’à coté qui sur le même créneau accueillera 50 personnes.

Il nous faut rester humble : ne pas prétendre que nous savons ce que les autres veulent, savoir les écouter et leur offrir ce qu’ils attendent : oui le club sportif va devoir faire sa révolution culturelle et devenir prestataire de services sportifs. Il nous faut baser notre politique de développement, en nous centrant sur le service que nous rendons aux licenciés et non plus sur nos objectifs propres. Il nous faut accompagner nos clubs, pour leur permettre cette révolution par des formations adaptées, de l’information accessible et un accompagnement incessant. De leur coté, les clubs doivent prendre conscience que leur survie dépend de l’adaptation aux nouvelles données économiques et que les Présidents de clubs ne sont pas tous en mesure d’y arriver seuls : il leur faut accepter de se faire accompagner dans ces changements et prendre conscience qu’une aide d’une ligue ou d’un comité n’est pas une ingérence, mais bien événement positif et une démarche volontaire.

 

Sport et intelligence : pourquoi pas le ping pour booster votre cerveau ?

On associe généralement le sport de haut niveau à une absence d’intelligence criarde, et il est vrai que certains exemples d’interventions médiatiques de footballeurs peuvent laisser penser que si une corrélation haut niveau/intelligence existe, ce serait plutôt une corrélation inverse. Ce n’est pas l’avis de Meriem Salmi, psychologue à l’INSEP. Elle écrit dans un article du nouvel observateur en décembre 2012 qu’ un sportif de très haut niveau est forcément intelligent.

L’intelligence ?

l'image des sportifs

Equipe de France de Football

L’intelligence ne doit pas forcément être confondue avec la culture et la bienséance.L’intelligence mesure la fonction d’organisation du réél en pensée. Il n’y a pas une Intelligence (avec un I Majuscule), mais des intelligences de situations, d’efficiences à résoudre des problèmes dans un contexte donné. Partant de cette définition, nulle ne doute que la meilleure efficience devant un but, un ballon au pied ira certainement au footballeur qui ne sait pas s’exprimer en public, ou au footballeur pro asocial avec son casque audio sur la tête en permanence… ( S’il marque le but )

Une autre étude montre l’inversion de l’effet flynn depuis le début des années 1970 : James R.flynn est un chercheur en neuroscience qui a publié des études sur le QI montrant une augmentation continuelle du Quotient Intellectuel moyen de la population partout dans le monde. Hors, il semblerait que depuis les années 1970, une stagnation voir une baisse du QI moyen se produit dans les pays industrialisés. Parmi les facteurs mis en avant pour expliquer ce phénomène de stagnation est notamment cité , avec toutes les réserves que cela impose démarrant dans la définition même du QI, une moindre stimulation cognitive du notamment à la réception passive d’informations par des écrans, ne nécessitant pas les mêmes formes d’intelligence que celles que mesure le QI…

le sport et l'intelligence

Développement du cerveau

Si on considère que l’intelligence est le résultat de facteurs innés et acquis ( Il existe un débat séculaire  du pourcentage de chaque facteur… ), on doit aussi considérer que l’apprentissage peut influencer plusieurs mesures d’intelligence. Le sport dans les jeunes âges de la vie, là où le cerveau est en pleine construction sera dès lors bénéfique pour l’intelligence. On le sait, les connexions neuronales se forment avec l’apprentissage, et ne disparaissent pas sauf accident (il est presque impossible de désapprendre à faire du vélo). Le sport permettra donc de construire de nouvelles routes dans le cerveau pour améliorer certaines intelligences des situations.

Et le ping dans tout cela ?

J’entendais, il y a peu, discuter des entraîneurs de ping hongrois qui mènent actuellement une étude sur ce sujet : même si le résultat final de cette étude ne sera disponible que dans quelques mois, ils ont montré que les jeunes enfants qui pratiquent le ping en milieu scolaire depuis quelques mois ont, en général, comparativement aux enfants ne faisant pas de sport à l’école:

– Une concentration accrue, et des réflexes améliorés.
– Une meilleure définition viso spaciale, et tout ce qui va avec (plus de facilité en mathématique,  géométrie plane et dans l’espace etc…)
– Une meilleure praxie, une meilleure coordination.
– Une meilleure planification des taches, une meilleur ordonnancement.

Tout ceci conduisant à de meilleurs résultats scolaires en moyenne. Je ne peux actuellement pas vous donner de référence pour cette étude pour la bonne et simple raison qu’elle n’est pas encore finalisée et publiée, mais si ces résultats se confirment, ils seront assez cohérents avec ce qui fait le ping : sport réflexe, nécessitant de l’habileté et de la  stratégie…

Je ne doute pas que d’autres facteurs interviennent, que les enfants de classes sociales favorisées sont plus poussés par leurs parents à faire du sport et obtiennent de meilleurs résultats scolaires etc… Il y a certainement des biais dans cette étude, mais il est certain que l’apprentissage d’un sport influe sur le développement cognitif des enfants, alors, pourquoi pas le ping pour booster votre cerveau?

Degré de ping…

Degré de ping ?

Posons les règles d’un jeux simple : prenons un nom de pongiste célébère : par exemple ” Zhang Jike ” ( Champion du monde à Paris en 2013 ) et créons un indice comme celui-ci…

– Si je suis Zhang Jike, mon degré de ping à Zhang Jike est de 0.
– Si j’ai disputé une rencontre contre Zhang Jike, mon degré de ping à Zhang Jike est de 1.
– Si j’ai disputé une rencontre contre une personne qui a joué contre Zhang Jike, Mon degré de ping à Zhang jike est de 2.

et ainsi de suite…

Même si cela restera une expérience de pensée, par manque de possibilité de référencer toutes les parties jouées dans le monde, il serait amusant de pouvoir connaitre son degré de ping à une liste de célébrités pongistes. Au niveau français, SPID pourrait permettre de le faire pour les années a venir : Les algorithmes existent ( Ils sont utilisés dans les réseaux sociaux ), reste à les mettre en oeuvre.

Quelques exemples…

Vladimir SamsonovJ’ai eu la chance de disputer une rencontre (non officielle) contre Christophe legoût ( J’en tairai les circonstances pour ne pas me ridiculiser )… Je suis donc à un degré de ping de 1 de Christophe legoût, Je suis à un degré de ping de 2 de JP Gatien ou encore de Jean Michel Save voir d’une bonne partie des joueurs de PRO A… Ainsi, je pense être à un degré 3 de mon idole absolue : Vladimir Samsonov

Mais cela veut aussi dire que toutes les personnes que j’ai rencontré sont à des degrès faibles  des joueurs de PRO A… C’est amusants de voir les chemins que peuvent prendre ces algorithmes…

Enfin, la récursion me permet de penser que chacun est à moins de 5 degrés de ping de n’importe quel joueurs Français… (Si on joue 50 joueurs par an, au degré 5, sans doublons, on couvrirait 31 millions de personnes.) et à un degré inférieur à 7 de tous les joueurs mondiaux…

Licence dirigeant

C’est un peu l’arlésienne de ces dernières années, présenté à plusieurs reprises au comité directeur de la FFTT, la licence dirigeant a toujours été refusée.

A quoi servirait cette licence dirigeant ?

Nombre de dirigeants, ou d’arbitres ne sont plus joueurs, ils se passionnent pour l’activité, mais ne peuvent ou ne veulent plus prendre du plaisir à la table. Ils sont aujourd’hui obligés de prendre une licence traditionnelle pour pouvoir officier ou être membre de comités directeurs locaux ou régionaux. Cela ne va pas sans poser de soucis :

imgres

Pour les arbitres : impossibilité d’arbitrer dans son club, manque de neutralité.
Pour les dirigeants: absence de statut permettant de clarifier les rôles et notamment les remboursements de frais de missions ect. Un dirigeant local de comité ou de ligue ne souhaite pas forcement que son adhésion se fasse dans un club car il est censé représenter tous les clubs.
Pour les bénévoles : Même question de statut pour les parents accompagnateurs ou autres qui ne sont souvent pas licenciés et donc pas assurés. Par ailleurs,  il existe des associations de bénévoles multi-sports qui nous aident au niveau des grandes manifestations, il pourrait être licencié mais n’iront pas dans un club.

Pourquoi ces freins ?

La peur d’un basculement de licences traditionnelles : ne va-t-on pas perdre des licenciés traditionnels si on introduit des licences dirigeants? Ce frein est facile à lever : il suffit de tarifer la licence dirigeant au même prix que la licence traditionnelle. Charge aux club de ne pas prendre la même cote part club que pour les joueurs.

Statut fédéraux : l’article 1 des statuts précise que L’association dite “Fédération Française de Tennis de Table” fondée en 1927 comprend des associations sportives, ayant pour but de faire pratiquer le tennis de table. il n’y aurait donc pas moyen de prendre une licence hors club ? Pas si sûr : la fédération est composé d’association sportives, pas de clubs. C’est sur cette astuce juridique que se base le comité directeur actuel pour proposer la future licence événementielle. Lors de l’AG de Juin 2014 seront votés des licences événementielles qui ont pour but d’enrôler les “amis du ping” et de les comptabiliser au sein de notre fédération. La licence événementielle sera prise au niveau des comités et des ligues qui seront associations supports… Cette brèche ouverte, pourquoi ne pas faire la même chose pour les licences dirigeants ?

Manque d’outils de support: Spid est un outil magnifique qui a permit de grandes avancées depuis sa mise en place en 2003. Mais il est vrai qu’il n’a pas forcément été prévu pour accueillir de nouveaux types de licences. Encore une fois les outils vont être créés pour la mise en place des ATP et des licences événementielles, il reste à espérer que les dirigeants actuels ne commettrons pas les mêmes erreurs et que seront prévu dans les développements tous les nouveaux types de licences…

Nous pouvons regarder ce qu’il se fait ailleurs :

handballhttp://www.ff-handball.org/pratiquer/adhesion/prendre-une-licence/type-de-licences.html
Baskethttp://www.basket87.com/uploads/6895/Nouvelle%20Offre%20de%20Licence%20FFBB.pdf
Skihttp://www.ffs.fr/federation/licence-carte-neige/les-licences

Au regard de ces nouvelles données, ne pourrait-on pas remonter un dossier sur ce type de licences ?

Concours vidéo Trick shots

Organiser un concours Stiga Trick shots à la française ?

En 2013, l’ittf avait lancé en collaboration avec Stiga, un concours de vidéo ‘ Trick Shots ‘, c’est à dire un concours de vidéo de coups spectaculaires…

sponsor-logo-egLe concours s’est déroulé entre septembre 2013 et novembre 2013. Total de l’opération, 89 vidéos postées par des pongistes de tous horizons et quelques millions de vues… Vous pouvez retrouver ces vidéos sur youtube ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLIl_mJ3zK7B8N4_HTFEF18sz2yCBGR3TV

Ce type de concours vidéo a pour but de faire parler du ping en le rendant spectaculaire : il est vrai que dans la plupart de nos compétions la beauté des gestes ne peuvent réellement être appréciés que par des spécialistes ou des connaisseurs de la discipline.  Il est ainsi assez normal que le ping ne soit principalement médiatisé que sur des Web-TV. Il n’y a pas assez de moment dramatique comme a chaque fin de jeux au tennis, pas assez de long échanges qui crée des moments d’euphories. Comment se passionner, lorsque l’on est pas pongiste soit même par une série de services / filets, ou services/remises/frappes ?

Par contre, les vidéo des coups spectaculaires, qu’il s’agisse de trick shots ou d’échanges compétitifs rassemblent parfois des millions de vue sur youtube, y compris au delà du public pongiste traditionel. Comme quoi, faire parler du ping en faisant des vidéos funs est possible…

Alors pourquoi ne pas monter un concours similaires ?

Pour se  faire, nous avons besoins de lots pour les vainqueurs, d’un système de vote et d’un règlement…

Voici une ébauche de ce qui pourrait être envisagé :
– Deux lots : un pour la meilleure vidéo élue, un pour la vidéo la plus vue.
– Exemple de une table de bonne qualité ( Qui pourrait être offerte par un équipementier ) , une invitation à un grand événement, ou autre.
– Concept : un site internet ou les concurrents référenceraient leur liens Youtube.
– Système de vote simple (les + / – sur youtube tout simplement ou des likes facebook )

Si vous avez des idées ou des contacts, n’hésitez pas à commenter…

 

Baby-interclub

Des baby-interclub ?

imagesAvec le développement du baby-ping, ne faudrait-il pas monter des rassemblements inter-sections pour proposer à ce jeune public une forme de compétition adaptée? Imaginons des equipes types de 5 enfants… Les epreuves ne seraient pas un tableau à élimination,  mais une série de figures simples à réaliser et se basant sur l’apprentissage des coups techniques…

Type de compétitions :

Prenons un exemple : 8 ateliers se succèdent (16 tables = 16 équipes par exemple)

On travaille toujours avec 2 équipes en parallèle qui comparent leurs résultats pour stimuler l’esprit de compétition… Les équipes tournent d’atelier en atelier en sens inverse: chaque équipe rencontre plusieurs adversaires mais sur des ateliers différents…

Atelier 1 : les services. Chaque enfant doit réaliser 5 services. Un arbitre juge de sa validité.  1 point par service respectant les règles du jeu. (Quelque soit son efficacité.)

Atelier 2 : placement en coup droit. Le camp opposé est divisé en 9 zones. L’entraîneur du groupe distribue en coup droit pendant 1 minute sur chaque enfant le but du jeux est de toucher les 9 zones alternativement.  1 point pour chaque zone touchée. (Quelque soit la trajectoire.)

Atelier 3 : placement en revers. Idem à l’atelier 2 mais en revers.

Atelier 4 : déplacements. On pose une balle sur une face d’une raquette tenue en main. Chaque enfant a 3 essais pour faire le tour de la table sans la faire tomber. L’enfant doit toujours regarder dans la même direction (il marche vers l’avant puis en pas chassés, puis à reculons pour finir en pas chassés )… 1 point par enfant qui réussit 1 tour.

Atelier 5 : jonglage. chaque enfant a 5 essais pour faire rebondir 10 fois la balle sur sa raquette.  1 point par enfant qui réussit ce jonglage.

Atelier 6 : rotation coupé. l’entraîneur distribue la balle selon son choix en coup droit ou en revers. L’enfant a 5 essais pour réussir une balle coupée. 1 point par balle coupé dans de demi camp adverse (quelque soit l’efficacité de l’effet)

Atelier 7 : rotation top spin. Idem atelier 6 mais en rotation top spin…

Atelier 8 : échanges. En 3 périodes de 2 minutes ( pour faire jouer tous les enfants ) compter le nombres d’ échanges qu’arrivent à faire le binôme. Un échange est comptabilisé lorsque les 2 enfants ont touchés la balle et qu’elle est revenue dans le camp adverse de manière correcte au sens du règlement… Seul le service n’est pas obligatoire….miniImageGen

Cette formule a été pensée pour ne pas nécessiter de matériel spécifique et de permettre à tous les clubs d’inviter ses voisins sur un tel interclub… Les épreuves sont imaginées pour un public baby-ping de 4/7 ans en première ou deuxième années pongistes ou il n’est pas forcément possible de se faire s’affronter les enfants entre eux. Il doit être possible de moduler les difficultés suivant le public en présence.

Je suis conscient que pour ce projet de baby-interclub, il manque d’épreuves de duels, sans oublier le coté ludique à cet âge. D’autres ateliers doivent être imaginé pour faire varier les journées… Je laisse les techniciens nous en proposer…

Temps global de la manifestation : 1 heure 30 environ (2 heures avec un goûter), ce qui est adapté aux enfants et aux parents… A la fin, l’équipe qui a le plus de point gagne une médaille d’or, la deuxième une médaille d’argent. Et toutes les autres une médaille de bronze…

Tous les enfants seront ravis.

Avec un budget de 1€ à 2€ par médaille, un goûter,  on arrive à une manifestation d’un budget de 150€ environ par baby-interclub ce qui me semble pouvoir être pris en charge par le club organisateur une fois par an.

Quelques liens baby-ping

Une vidéo de présentation : https://www.youtube.com/watch?v=1rGDbeeFueU
Recruter sur la FFTT : http://www.fftt.com/communication/baby_ping/recruter.htm

Formation inversée

La formation inversée pour encourager les vocations d’arbitres au tennis de table ?

De nombreux thèmes peuvent faire l’objet de formations inversées : le principe de ce type de formation est d’inverser les phases de cours et les phases d’exercices de mises en application. Généralement, les phases de cours se font en présentiel et les phases d’exercices chez soit.

Hors dans les phases de cours, les stagiaires sont le plus souvent passifs, ils écoutent et prennent quelques notes… C’est lors des phases de mises en situation que sont présents les  risques d’échecs. Ce sont dans les mises en pratiques que l’on peut déterminer si les stagiaires ont intégré les concepts et ou l’on peut le plus facilement les corriger….

arbitrePour des domaines comme les formations dirigeants ou les formations arbitrages, il pourrait ainsi être envisagé une inversion… Pas comme sur perfTT qui manque d’attractivité du fait de sa présentation en slides et Qcm, mais sous forme de véritables cours en vidéos… La vidéo a plusieurs avantages : elle est disponible plusieurs fois, presque partout avec un smartphone, et permet d’avoir un rendu de l’information similaire au présentiel. Avec les techniques actuelles, il est possible d’ajouter des animations, des schémas, mais de manière bien plus dynamique que dans un slide… Ils est aussi possible d’ajouter des effets sonores et de capter plus facilement l’attention. Regardez par exemple les tutoriaux de ce site en FAQ (Menu “?”) pour vous convaincre de l’intérêt d’une vidéo… Lorsque l’on vous montre comment faire, c’est beaucoup plus facile…

Ainsi, il pourrait être demandé aux meilleurs spécialistes des différents domaines d’interventions de se prêter aux jeux pour évaluer la pertinence du système… Les stagiaires s’ imprégneraient des modules par les vidéos, de manière ludique et sans efforts et seraient accompagnés par des formateurs dans les pratiques…

Y-a-t-il des videastes parmi vous pour tenter l’expérience sur un module ?

 

Ouvrir les données spid sous forme d’API

Ouvrir les données spid aux clubs et aux développeurs

La fédération est dépositaire d’un grand nombre de données concernant les licenciés de tennis de table. Ces données sont saisies par les clubs, les comités et les ligues, parfois par les juges-arbitres. Elles concernent des informations sur les licenciés, des résultats de rencontres, de championnats par équipes. Bref, tout ce qui permet de gérer l’activité compétitive ou non de la fédération.

Aujourd’hui, une partie de ces données sont en accès public : il est possible de consulter Le classement d’un joueur sur le site fédéral… Mais on ne peut officiellement pas s’en servir en dehors du site fftt.com . prestataire-base-de-donnees

Hors, beaucoup de développeurs souhaiteraient avoir accès à ces données sous forme d’API pour permettre, par exemple, à un site de club d’avoir sa listes de membres mise jour automatiquement. Même si c’est possible aujourd’hui en analysant les codes HTML du site fédéral, ou en “écoutant” les échanges que fait un téléphone portable via Smartping, nous ne sommes pas à l’abris de voir ces accès compromis ou interdit par la FFTT.

L’idée est donc de demander à la fédération d’avoir un accès aux données spid sous forme d’API pour permettre aux sites web des clubs et des comités de faire des mises à jours automatiques… Liste de joueurs, évolution des classements, résultats des équipes ect….